lundi 2 avril 2012

De l'Education en France.

La France, entendons-nous souvent dire, est le pays possédant le meilleur système éducatif au monde. En dépit du fait que cette proposition semble à première vue peu crédible étant donné qu'entre Juin et Septembre 2011, pas moins de 223 000 jeunes sont sortis du système éducatif sans diplômes ( sources ministérielles), si l'on souhaitait accorder une quelconque crédibilité à cette maxime, encore faudrait-il savoir sur quels objectifs nous nous projetons pour l'affirmer !

Et c'est très précisemment la réponse à cette question qui permet de juger de l'étendue du marasme français en matière d'enseignement car le but principal cherché n'est plus du tout de former des hommes et des femmes libres, de favoriser leur indépendance, de leur communiquer la notion fondamentale de citoyenneté ou encore de développer leur esprit critique. Bien au contraire, l'Ecole au sens large a pour mission actuelle de formater nos enfants dès le plus jeune âge en vue de leur inculquer des repères et des mentalités qui leur feront voir dans quelques années les conséquences les plus insupportables du Mondialisme comme des banalités, des constats normaux que les diverses sociétés humaines ont pour tâche d'accepter ! Cet élan général, s'il perdure de manière durable, aura pour irrémédiable conséquences une disparition de la Culture Générale et des «  Humanités », un mépris ( déjà existant) envers toutes les formations à caractère dit «  fondamental » au profit des formations à caractère dit «  appliqué », une uniformisation dramatique des mentalités et des visions du monde qui facilitera la progression de l'idéologie mondialiste et peut-être même, une disparition à terme des Grands organismes de recherche publics ( CNRS, CEA, INRIA...). C'est pour éviter de telles perspectives que je propose cette planche que j'axerai sur trois axes : Ecole primaire, Enseignement Secondaire et Enseignement supérieur. Au sein de chaque axe, je dresserai un court état des lieux en insistant sur ce qui à mes yeux est le plus problématique avant de proposer des grandes lignes de réforme, à caractère général ce papier n'ayant pas vocation à être un rapport exhaustif.

  1. L'école Primaire. L'école primaire est en principe un noyau dur de l'enseignement obligatoire. On y apprend à maitriser la lecture, l'écriture et le calcul. En plus de cela, l'enfant doit être éveillé aux concepts de respect d'autrui ( instituteur et camarades de classe), de citoyenneté et de civisme. Il doit prendre conscience qu'il évolue certes dans le temps et dans l'espace, mais plus particulièrement au sein d'une communauté d'individus tous différents, tous avec leurs richesses et leurs défauts propres. Il est fondamental de lui expliquer que cette communauté d'individus, si elle souhaite pouvoir interagir avec harmonie, implique des règles, des droits et des devoirs. L'approche libertarienne actuelle développée dès les premières classes doit être combattue avec énergie au sein de l'école de la république car elle ne peut former que des enfants et donc des futurs adultes individualistes qui n'aspireront sans cesse qu'à s'émanciper des règles de vie commune et à détourner la recherche de l'intérêt commun en obsession de la satisfaction individuelle. Pourtant, notre pays de France jouit d'un merveilleux moyen pour lutter contre ce phénomène, sa devise ! «  Liberté, Egalité, Fraternité ». Voilà le sens véritable qu'il est nécessaire d'inculquer à nos enfants à cette période du cycle scolaire, à savoir, l'épanouissement individuel et la reconnaissance de l'épanouissement d'autrui sublimés tous deux par le sentiment d'appartenance commun à la République. Tout est dans cette belle devise, si ce n'est peut-être le mot laïcité qu'il faudra un jour ajouter à cette époque d'émergence des communautarismes religieux. Ne retenons que l'égalité et nous sombrerons dans le communisme le plus ravageur, ne retenons que la liberté et le néo-libéralisme actuel aura vaincu ! Cet équilibre est fondamental et il est nécessaire d'insister dessus durant les premières années car rappellons-nous que nous ne sommes pas là pour former uniquement des têtes bien pleines, mais surtout des futurs citoyens à la tête bien faite !
Le second sujet fondamental à mes yeux n'est autre que la langue française ! Il faut donner durant les premières années le goût de notre belle langue française, constituant fondamental de la culture et de la Nation, que cette dernière soit pensée par Renan ou par Fichte ! De la poésie, du théâtre, du roman qu'importe mais qu'ils lisent et lisent encore et faisons en sorte pour ce faire que les derniers bastions de la méthode globale tombent ! A quoi bon imposer des heures et des heures d'anglais ou d'allemand à des petits français qui ont des lacunes dans leur langue maternelle ? Faisons les choses avec méthode et logique, qu'ils maîtrisent leur langue ( nous ne leur demandons pas de maîtriser le plus que parfait du subjonctif en CE2...) avant de s'intéresser de la manière la plus naturelle qui soit aux langues étrangères. Aujourd'hui, 40 % des élèves sortent de l'école primaire avec des bases trop fragiles en lecture, écriture et calcul et environ 15% sont illetrés !! Est-ce concevable en France en 2012 ? Nous devons donc définir dans un premier temps un socle commun de connaissances qu'il sera fondamental de posséder pour pouvoir entrer en 6ème. Les constituants de ce socle commun sont à définir avec précision mais il est évident que la parfaite connaissance des temps de l'indicatif, de la grammaire, de la syntaxe et des 4 opérations élémentaires en font partie.

  1. Enseignement secondaire.

Certains nous parlent de la fin du collège unique, c'est une absurdité ! Il est nécessaire que tout jeune puisse bénéficier d'une scolarité générale de la classe de 6ème à la classe de 3ème où il pourra ressentir en lui son goût ou non pour les études. Les quatre années du collège sont importantes car en dépit du fait que les connaissances enseignées soient encore d'un niveau relativement modeste, elles permettent de stimuler l'enfant, de le confronter plus volontairement à la pluridisciplinarité et faire germer en son esprit des projets pour l'avenir, que ces projets aient été stimulés plutôt par une matière ou plutôt par un enseignant dont le charisme a été marquant pour lui. Bien évidemment, la priorité doit aller une fois de plus aux Mathématiques et au Français où l'élève aura la possibilité tout au long de ces quatre années d'approfondir ses connaissances et de développer ses capacités de raisonnement. C'est à cette période que les grands classiques doivent être données à lire en fonction de l'âge pour développer l'esthétique, le sens des valeurs, le goût de l'engagement, la sensibilité, l'amour de la connaissance et du voyage... Pensons aux «  Trois Mousquetaires », au «  Grand Meaulnes », aux oeuvres de Jules Verne, de Maupassant, de Lovecraft, au «  Conte du Graal » ou encore à Molière et Victor Hugo ! Le programme d'histoire est également fondamental car à la fin de la 3ème, un élève doit impérativement avoir abordé sérieusement la Grèce de Péricles, le Moyen-âge, la Renaissance et toute l'Histoire de France de la chute de l'Ancien Régime au début du 3ème millénaire. La période Révolution Française-Consulat-Empire(s) jusqu'à la défaite de Sedan est un passage clef de notre Histoire car elle explique et détaille l'émergence des fondements de l'Etat moderne tout en réalisant un panorama unique de l'échantillon politique français qui permettra aux futurs adultes n'ayant pas lu René Rémond d'éviter les confusions hasardeuses entre Bonapartisme, Orléanisme et Légitimisme … Un examen tel le brevet doit être maintenu dans l'esprit à la fin du collège si le niveau est relevé car actuellement, le brevet des collèges ne sert à rien si ce n'est à préparer psychologiquement à la tenue d'examens postérieurement.
C'est selon moi à la fin du collège que la première sélection doit se faire, et une sélection fondamentale car à quoi bon envoyer des jeunes dans le cursus d'un lycée général si ils savent déjà que les études ne leur conviennent pas ? Qu'ils aspirent à une existence moins académique, moins codifiée et préfèrent se consacrer à l'âge de 16 ans à l'apprentissage d'un métier ? C'est pour cette raison qu'il est fondamental de relancer l'apprentissage dans notre pays qui permettra à de nombreux jeunes de se sentir épanouis en acquérant tôt une qualification professionnelle en entreprise, en CFA ou dans le secteur public. Dans le même esprit, les baccalauréats technologiques et professionnels doivent être soutenus et débarassés de la connotation négative qu'ils portent parfois de manière totalement injustifiée car la France a besoin de tous les profils pour être riche et pas seulement du «  Philosophe-Roi » tant loué par Platon. En 2010, la proportion de bacheliers sur une génération était de près de 66% , un tel chiffre est-il vraiment utile ? Voulons-nous faire du quantitatif à tout pris pour être fiers devant les chiffres de l'INSEE ou voulons-nous assurer à chaque enfant épanouissement et place dans la société en fonction de sa personnalité et de ses aptitudes propres ? Pour cela, aussi faudrait-il ne pas faire dès le plus jeune âge de la propagande pour certaines professions ayant pour conséquences que certains élèves n'étudient pas pour l'acquisition d'un esprit critique et épanoui mais uniquement pour l'acquisition d'un statut et d'une reconnaissance sociale et pourquoi ? Car la « valeur » actuelle d'un métier n'est pas jugée sur son intérêt, son apport à la communauté ou sa démarche philosophique mais uniquement sur sa rémunération, c'est le message qui est d'ailleurs rabaché en boucles à l'occasion de ces foires qu'on appelle «  Salon de l'Education » dont le dernier a eu lieu tout récemment Porte de Versailles et devinons ensemble quel stand a profité d'une publicité intense sur diverses chaînes d'informations françaises ? Une école d'ingénieurs de conceptions de jeux vidéos... Où le mot sacré «  ingénieur » devenu le plus formidable mot-valise du 21ème siècle suffit à donner toute légitimité à une formation !

Mais revenons-en donc aux contenus des programmes du Lycée et à ce fameux baccalauréat ! Les réformes récentes ont pour vocation de supprimer par exemple une grande partie du programme d'histoire en filière scientifique... Comment prétendre alors que la filière S serait une quelconque «  voie royale » si on n'y forme que des gens en mathématiques sans leur inculquer un niveau de connaissance minimum pour qu'ils puissent se repérer dans le contexte international actuel et méditer le passé pour construire l'avenir ? Il ne faut pas sombrer trop tôt aux chants des sirènes de l'hyperspécialisation actuelle qui voudrait que les jeunes de 18 ans se consacrent déjà à un seul domaine très restreint de compétences munis de belles oeillères leur faisant voir le monde non pas tel qu'il est mais à travers un prisme socio-professionnel déformant et très subjectif. Pour ce faire, oui, la filière S doit avoir un programme de mathématiques et de physique solide ( revenir aux programmes de la filière C et E) car les programmes actuels sont clairement insuffisants et la réforme du Lycée n'a fait qu'agraver ce phénomène. Mais en même temps, il est nécessaire qu'il y ait des cours de bon niveau en Histoire, en Lettres, en Philosophie car ce sont des Honnêtes Hommes que nous voulons former à ce stade et pas des petits pions orientés avec préméditation à une place très particulière dans la société. Bien évidemment, les filières sont là pour poser des priorités, mais je le répète, des PRIORITES, mais pas des suppressions pures et simples de disciplines ! Ainsi, un élève en S devra donc avoir un programme d'Histoire cohérent et accentué sur la période 1940-20.. car il est nécessaire qu'il soit informé de manière objective sur la marche du Monde. De même, un élève en filière littéraire devra suivre un cours de mathématiques obligatoire pas forcèment des plus théoriques mais en lien avec des applications pratiques et sociétales ( théorie des probabilités, Statistiques appliquées …). Enfin, de manière globale, les cours de philosophie doivent être instaurés avant la classe de Terminale dans toutes les filières et les langues anciennes fortement encouragées car elles constituent une véritable démarche intellectuelle et un excellent entraînement au raisonnement via la gymnastique des déclinaisons, comme en Allemand d'ailleurs ! L'organisation d'un examen comme le baccalauréat avec les réformes qui seront nécessaires ( plus d'oral et d'évaluation de la capacité de démonstration et de persuasion devant un jury) est en soi un sujet nécessitant un rapport entier, je ne le détaille donc pas ici ne souhaitant indiquer que des grandes lignes. Rappellons cependant qu'à l'heure actuelle, un élève de filière S sans options aura un oral de Français et une soutenance de TPE mais aucun examen oral au tableau devant jury en mathématiques ou en physique. C'est un constat très négatif car l'art oratoire n'est pas uniquement du domaine du droit et de la persuasion, je peux vous assurer qu'un Physicien qui souhaite donner de l'impulsion à une de ses publications se doit d'aller l'argumenter devant une réunion formelle ou non constituée par ses pairs s'il souhaite véritablement que la publication accéde à la postérité !

  1. Enseignement Supérieur.

L'enseignement supérieur, c'est avant tout l'épanouissement de l'esprit critique, des temps de réflexion prolongés , des introspections nécessaires et la remise en cause des préjugés. C'est le temps également des choix, des aspirations professionnelles, de la vie active qui commence à se faire voir et ressentir. L'enseignement Supérieur, c'est le goût et l'amour de la liberté par le savoir et la connaissance. Certains ne s'en lasseront jamais et voudront se consacrer à la pure théorie parfois très spéculative, d'autres souhaiteront appliquer leurs connaissances dans des domaines plus proches de la vie de tous les jours, ressentant le désir profond d'améliorer la société. Tous méritent encore une fois l'épanouissement car l'enseignement supérieur, ( et la société civile également), c'est la richesse par la diversité. Ainsi, les Ecoles d'ingénieur, de Commerce, les Universités, les IUT … ont tous leur place car ils fournissent à la société des profils divers aux compétences variées et complémentaires. Mais c'est un équilibre très fragile qu'il faut préserver absolument ! Le système des classes préparatoires aux Grandes Ecoles est une thématique très particulière dans notre pays tout d'abord car elles n'existent véritablement qu'en France. Mais surtout car à la base, de concept pédagogique et très scolaire destiné à préparer au mieux un certain nombre de futurs actifs en leur donnant des outils méthodologiques ( ce qui est tout à fait justifié), elles ont dérivé lentement dans l'opinion commune comme finalité, au point que nombre d'élèves de ces classes préparatoires se soucient bien peu de l'école qu'ils seront en mesure d'intégrer à partir du moment où ils sont passés par la case «  Classe Prépa ». C'est ce début de raisonnement qui à terme lie inextricablement la profession non pas à une passion ou à un engagement mais uniquement à un revenu ! Ce phénomène de classe préparatoire avec une sélection à l'entrée s'est développé en parallèle avec un autre préjugé fort répandu, celui qui consiste à percevoir l'Université française comme un ventre mou laxiste ! Il serait long d'expliquer pourquoi de telles opinions se sont enracinées depuis maintenant plusieurs années. Mais il faut faire en sorte que les lycéens ne soient pas victime d'un discours déformant mais d'un discours juste ! La voie royale absolue n'a pas de sens car la voie royale, c'est celle de son bonheur intellectuel propre ! Les Ecoles de Commerce et d'Ingénieur ont vocation à former des individus spécialisés dans un ou des domaine(s) particuliers en vue d'utilisation et d'applications industrielle ou autre. Les Universités, quant à elles, ont majoritairement vocation à former des chercheurs.
Chercheurs et Ingénieurs sont complémentaires car ils n'interviennent pas au même niveau de la chaîne du savoir et il est donc absurde de vouloir confronter des profils et des démarches intellectuelles qui ne sont pas comparables. Ils peuvent s'enrichir les uns et les autres et par conséquent, les rapprochements déjà existants entre Ecoles et Université doivent être intensifiés via principalement l'instauration de passerelles et de double-diplômes. De même, alors que nous avons en France des Institutions remarquables ( Ecole Normale Supérieure, IHES...), ils n'ont pas la place qu'ils méritent dans le si controversé Classement de Shangai car nos pôles universitaires sont simplement quantitativement trop petits. Il est donc impératif de favoriser les regroupements Universitaires ( tel Paris-Cité par exemple) en vue de créer des structures à échelle internationale qui n'auront aucune peine compte tenu de l'excellence de nos chercheurs à concurrencer les soi-disantes exceptions anglo-saxonnes. Enfin, une partie des programmes de 1ème année ( je pense en particulier aux Mathématiques et à la Physique) doit être impérativement renouvelée en translatant une partie de ses contenus à la classe de terminale. En effet, l'écart important qui existe actuellement entre la Terminale et la 1ère année de Licence est en partie responsable des taux d'échecs importants. Pour résoudre ce problème, il suffit de favoriser la continuité du contenu et des enseignements afin que les élèves aient le sentiment quand ils arrivent en cours de 1ère année qu'ils approfondissent dans un premier temps les cours de l'année précédente sans découvrir un tout autre monde, ce sentiment psychologique de contuinité favorisera la confiance de l'élève et ne pourra que l'aider à réussir. Un simple exemple, dans les années 80, tout élève de terminale C maîtrisait la notion d'espace vectoriel fondamental autant en Mathématiques qu'en Physique. Aujourd'hui, il faut attendre la classe de Mathématiques Supérieures ou la 1ère année de licence pour qu'elle soit simplement évoquée... Et les exemples de ce genre sont nombreux !
J'espère qu'à travers ces premières pistes, réflexions et constats, une large interrogation s'ouvrira pour permettre à la France de s'émanciper du «  savoir pratique » et de se réconcilier définitivement avec la connaissance comme levier d'émancipation et construction de l'individu. Elle le mérite bien !
«  Si la connaissance peut créer des problèmes, ce n'est pas par l'ignorance que nous pourrons les résoudre » Isaac Asimov

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Un petit bilan, peut-être assez juste. On en vient à certains de tes constats, en lisant, par exemple, de vieux manuels scolaires. Je pense surtout aux manuels de physique et de mathématiques pour le bac C, mais aussi aux vieux manuels pour les classes primaires : manuels d'histoire et de moral.

C'est à mettre un peu entre parenthèses, mais j'ai fait plusieurs fois la remarque suivante : je trouve que les manuels d'aujourd'hui sont écrits trop gros, et comportent trop d'images. Il ne s'agit pas seulement des manuels scolaires, je trouve que toute la société est trop peuplée, et de plus en plus peuplée d'images qui détournent notre attention, et peut-être nous posent de plus en plus de difficultés pour nous exprimer avec les mots, et penser...

« C'est ce début de raisonnement qui à terme lie inextricablement la profession non pas à une passion ou à un engagement mais uniquement à un revenu ! »
Le revenu ou la reconnaissance sociale motivent beaucoup de personnes sans doute. Il ne s'agit pas toujours d'un désir de l'étudiant, mais la famille ou autres peuvent exercer beaucoup de pressions, par exemple... etc. Beaucoup de travailleurs considéreront d'avantage leur travail comme un moyen, que comme une fin ; et s'épanouiront dans des activités tout à côté. Je ne crois pas qu'il faille diaboliser cela, et qu'il puisse y avoir un manque à gagner pour la société. Enfin, je ne t'ai peut-être pas bien saisi.